Tribunal Arbitral du Sport - Audition décisive pour Ahmad


Comme annoncé en janvier, le président de la CAF sera auditionné par le TAS, ce mardi. La sentence finale sera publiée quelques jours après. L a date fatidique est enfin arrivée. L’audi­tion d’Ahmad auprès du Tribunal Arbitral du Sport de Lausanne (Suisse) est prévue ce jour. Dans son communiqué de presse publié à la fin janvier, le TAS avait officialisé le rendez-vous : « Le TAS a mis en œuvre une procédure accélérée et a fixé la date de l’audience de jugement au 2 mars 2021 (avec un jour de réserve le 3 mars 2021). La Formation arbitrale du TAS, qui est appelée à statuer sur cette affaire, prévoit de rendre une sentence finale peu après le jour de l’audience, soit avant le 12 mars 2021 ». En d’autres termes, Ahmad sera fixé sur son sort dans les dix jours à venir. Le président de la Confé­dération Africaine de Football sera entendu par rapport à l’appel qu’il a déposé. Appel visant à contrer la sanction infligée par la FIFA à son encontre, en novembre 2020. L’instance internationale du football l’avait suspendu pour une durée de cinq ans. Et ce, pour avoir enfreint le Code d’éthique. « M. Ahmad a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF », explique un texte paru sur le site web de la FIFA. Autodétermination Ahmad n’entend pas changer son fusil d’épaule durant son audition. Il nie les faits qui lui sont reprochés. À cela s’ajoute une prise de position plus globale, en martelant qu’« au-delà de mon cas, c’est l’autodétermination du football en Afrique qui est attaquée ». Cette phrase fait référence au timing. En effet, la fameuse sanction est tombée juste quelques jours après son annonce de vouloir briguer un deuxième mandat à la tête de la CAF. En d’autres termes, il dénonce la décision de la FIFA comme étant une manœuvre politique visant à l’évincer. Si le TAS statue en sa faveur, alors Ahmad sera blanchi. Mais aller chercher un deuxième mandat, par contre, s’annonce très compliqué. Dans la mesure où l’élection présidentielle de la Confé­dération est prévue pour le vendredi 12 mars, au Maroc. Dans le cas contraire, si le TAS confirme sa sanction, alors il sera bel et bien banni pour une durée de cinq ans. Et il devra également payer une amende de 185 000 €.
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