Fihaonana - La résidence d’un ex-ministre de la police attaquée


Cinq bandits équipés de trois armes automatiques et vêtus de tenues camouflées ont assailli la résidence de l’inspecteur général de police Randimbisoa Blaise. La bande cherchait des armes. Une onde de choc s’est abattue à Fihaonana dans la nuit de vendredi à samedi. Aux alentours de minuit, une escouade de bandits armés a attaqué la résidence secondaire de l’inspecteur général de police Blaise Richard Randimbisoa, ancien ministre de la Sécurité publique. D’après les informations recueillies, le gang a cherché l’ancien numéro un de la police nationale et ont fouillé sa demeure de fond en comble pour essayer de mettre la main sur un prétendu emplacement d’armes. Malgré leur détermination et la violence dont ils ont usé à l’adresse des personnes qui s’y trouvaient, la bande est rentrée presque bredouille. D’après les préjudices déclarés, un téléphone portable, une paire de sandales en cuir et des chaussures de sport ainsi qu’une paire de jumelles sont apparemment les seuls objets susceptibles d’avoir de la valeur sur lesquels ils ont fait main basse. Faute de mieux, ils ont aussitôt décampé. La résidence de l’ancien ministre est sis à Manjaka Tsimiambolahy. La bande était constituée de cinq membres. Menace Selon les signalements communiqués, chacun d’eux portait un pantalon camouflé, semblable à ceux des forces de police. Trois d’entre eux brandissaient chacun un pistolet automatique. Un quatrième était muni d’un sabre. Le dernier tenait pour sa part une barre à pince. Les assaillants se sont rués sur la dépendance occupée par la gardienne et ses deux fils dès qu’ils se sont introduits dans la propriété. En deux temps trois mouvements, ils ont fracturé la porte pour y accéder. Sitôt à l’intérieur, ils ont sommé la mère de famille de les mener à son patron mais celui-ci n’était pas sur place. Sous la menace d’armes à feu, cette dernière a été obligée par les bandits de les conduire à la villa à étage ainsi qu’aux deux bungalows du propriétaire pour fouiller chaque pièce. À l’aube, l’ancien ministre de la Sécurité publique a alerté la gendarmerie nationale dès que les personnes attaquées ont trouvé les moyens de le joindre. Des gendarmes du poste avancé de Fihaonana ainsi que le chef fokontany se sont dépêchés sur les lieux pour faire le constat et ouvrir une enquête. Aux dernières nouvelles, les enquêteurs ont identifié des suspects.
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