Un gros poisson dans les filets de la justice. Un ancien Premier ministre figure sur la liste des accusés dans l’affaire de malversations financières à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Présenté devant le Pôle anti-corruption (PAC), samedi, le juge d’instruction l’a placé sous contrôle judiciaire. Sept personnes, dont l’ancien chef du gouvernement, sont happées par le dossier remis au PAC, samedi. Il se rapporte à la construction d’un hôtel cinq étoiles dans le complexe de loisirs et de sports de la CNaPS, à Vontovorona. « Favoritisme, abus de fonction, faux et usage de faux, ainsi que détournement de deniers publics », sont les charges retenues contre les accusés. Les forfaitures concerneraient le paiement d’un « avenant spécial », d’un montant de seize milliards d’ariary, à l’entreprise chargée des travaux. « Après expertise, l’on a constaté que seulement 50% des travaux est fait jusqu’ici, alors que la quasi-totalité de l’avenant spécial est déjà payé », explique une source proche du dossier. Le détournement d’au moins « cinq milliards d’ariary », serait constaté et a motivé la décision du PAC. Après l’audition de samedi, quatre des sept accusés sont placés en détention provisoire et trois sont sous contrôle judiciaire. Les accusés sont tous issus de trois entités à savoir la CNaPS, la société bénéficiaire du marché et un cabinet censé procéder au contrôle de la réalisation du projet. « L’ancien Premier ministre est le dépositaire de l’entreprise bénéficiaire du marché », ajoute la source.
Un gros poisson dans les filets de la justice. Un ancien Premier ministre figure sur la liste des accusés dans l’affaire de malversations financières à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Présenté devant le Pôle anti-corruption (PAC), samedi, le juge d’instruction l’a placé sous contrôle judiciaire. Sept personnes, dont l’ancien chef du gouvernement, sont happées par le dossier remis au PAC, samedi. Il se rapporte à la construction d’un hôtel cinq étoiles dans le complexe de loisirs et de sports de la CNaPS, à Vontovorona. « Favoritisme, abus de fonction, faux et usage de faux, ainsi que détournement de deniers publics », sont les charges retenues contre les accusés. Les forfaitures concerneraient le paiement d’un « avenant spécial », d’un montant de seize milliards d’ariary, à l’entreprise chargée des travaux. « Après expertise, l’on a constaté que seulement 50% des travaux est fait jusqu’ici, alors que la quasi-totalité de l’avenant spécial est déjà payé », explique une source proche du dossier. Le détournement d’au moins « cinq milliards d’ariary », serait constaté et a motivé la décision du PAC. Après l’audition de samedi, quatre des sept accusés sont placés en détention provisoire et trois sont sous contrôle judiciaire. Les accusés sont tous issus de trois entités à savoir la CNaPS, la société bénéficiaire du marché et un cabinet censé procéder au contrôle de la réalisation du projet. « L’ancien Premier ministre est le dépositaire de l’entreprise bénéficiaire du marché », ajoute la source.