Urbanisme - Antsiranana se métamorphose


La réhabilitation de trois axes routiers a plus ou moins transformé l’aspect de la Capitale du Nord. La population en est le premier bénéficiaire. Des rues de la ville d’Antsiranana prennent de nouveaux visages depuis le début de l’année. De fait, trois axes sont concernés par  un financement de la Banque mondiale par le biais du  projet PIC-2. Il s’agit de la rue qui relie le carrefour en  « Y », sur la route de Ramena,  au séminaire Paul VI, vers la RN6, longue de 3 920m, du raccordement du Bazar Scama à l’usine Star Ambalavola, mesurant 900 m, et du tronçon, d’une longueur de 800m, allant du  stade au Bazar kely en passant par la Place de l’Indépendance . D’après Marisika Daodo, coordonnateur  régional du  projet PIC-2, cette dernière partie n’était pas prévue dans le projet initial mais le reste du financement alloué aux deux premières a  permis le goudronnage de cette portion longue de 800m . Avec le trottoir et l’accotement, le coût total des travaux s’élève à dix milliards d’ariary, à raison de 2, 5 milliards d’ariary par kilomètre. La construction a été confiée à l’entreprise chinoise CEGC. La réception technique provisoire de ces travaux a eu lieu le vendredi 27 janvier en présence des représentants du projet  PIC-2 en sa qualité de maître d’ouvrage délégué et de la commune urbaine d’Antsiranana en tant que maître d’ouvrage principal. Le préfet, le chef de la région Diana et des parlementaires ont aussi passé en revue toutes les rues concernées. Accessibles Certes, seuls ces trois axes de 4, 8km, avec des parties effectuées par la municipalité grâce à un financement propre, sortent du lot par rapport à la centaine de kilomètres de rues déjà vétustes. Mais, la dégradation des chaussées a ternit la beauté de la capitale du Antsiranana, réputée être la ville la plus propre de Madagascar, il ya quelques années. Quoi qu’il en soit, les réalisations  sont généralement bien accueillies par l’ensemble de la population. Voitures, autobus, camions, taxis bajaj, vélos et piétons peuvent à nouveau rouler sur ces tronçons. De fait, le quartier Ambalakazaha, classé zone rouge, est actuellement accessible en taxi et le prix du mètre carré de terrain a déjà augmenté, selon les riverains. Ces axes routiers constituent en même temps un chainon du corridor de développement qui relie les quartiers de la ville d’Antsiranana. Les réalisations permettront  également de faciliter les échanges commerciaux et d’améliorer les conditions de vie des habitants dans la zone d’influence, en favorisant la création d’emplois temporaires. Raheriniaina
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