JIOI 2023 - Esprit d’équipe et patriotique comme leitmotiv


Le président de la République Andry Rajoelina a soulevé l’hébergement de l’édition des JIOI de 2023. Les réactions s’enchaînent surtout du côté des sportifs. Dans son discours de fin d’année adressé à la nation, le président de la République Andry Rajoelina a parlé spécifiquement de la onzième édition des jeux des îles de l’océan Indien que Madagascar va héberger du 25 août au 3 septembre prochain. « Madagascar va héberger la onzième édition des jeux des îles de l’océan Indien cette année. Nous n’avons qu’un seul objectif, celui de faire briller l’honneur du pays dans un esprit d’équipe et de patriotisme. J’invite la collaboration de tous et nous allons nous unir pour que cette année 2023 soit une année de réussite et patriotisme », a confié Andry Rajoelina. Dans exactement huit mois avant le début de la compétition, des questions restent encore sans réponse concernant les dates de réalisation de la majorité des infrastructures nécessaires, les règlements des jeux, la participation des femmes sur certaines disciplines... Donc, il y a encore de flou. De gros travaux attendent l’Etat malgache comme la réalisation de la piscine olympique à Mahajanga, la réalisation de toutes les infrastructures sportives concernant la piste à Mahamasina. Avec son état actuel, la piste synthétique de Mahamasina n’aura pas l’aval de l’IAFF. Aucune date limite n’est pas encore annoncée en ce qui concerne les composants nécessaires pour que la piste de Mahamasina soit qualifiée à héberger l’athlétisme : la rivière pour la piste de steeple, les aires d’élan de saut (longueur et hauteur, la perche, le triple saut). Inquiétant La piste d’Alarobia ne mérite plus son nom car c’est inadmissible pour les disciplines qui s’y pratiquent. Pour Hervé Manampisoa, athlète, « il est inconcevable de voir l’athlétisme se jouer en deux pistes différentes au stade d’Alarobia et à Mahamasina. Ça n’a jamais existé dans le monde et aucune des autres îles voisines n’acceptera une telle pratique. L’option est simple : soit l’Etat termine toutes les installations nécessaires et obligatoires à Mahamasina car c’est plus pratique et plus attrayant de rejoindre le stade de Mahamasina, soit l’Etat rénove complètement le stade d’Alarobia comme à sa première création ». Quant à Tantely Zakaniaina, père de famille d’un athlète, il a expliqué que « entendre le président de la République sur détermination de l’Etat à héberger la onzième édition des JIOI de 2023 n’est plus une nouvelle mais ce qui est important pour toutes les fédérations sportives est la fermeté d’Andry Rajoelina de fixer une date butoir pour que tous soient prêts quelques mois avant le début de la compétition, nous sommes à moins de huit mois des jeux mais rien de concret n’a pas été fait, c’est quand même inquiétant » Eugène Nakantsoa, joueur de basketball quant à lui, a expliqué que « pour les JIOI de 2023, tout dépend du président de la République Andry Rajoelina, il a dit avoir besoin de la collaboration de tous. Il devait aussi dire j’ordonne à toutes les fédérations de m’envoyer toutes les exigences nécessaires pour être numéro un au classement général le 3 septembre. Il ne faut pas viser haut si on ne vous donne pas les moyens nécessaires car en sport de haut niveau, il n’y a pas de miracle. Tout est question de préparation sérieuse et des engagements», conclut-il.  
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