Cop 26 - La lutte contre le changement climatique sur la bonne voie ?


Madagascar est parmi les pays qui subissent les affres du changement climatique. La COP 26 a été une occasion de plaider en faveur d'un changement de production pour les pays industrialisés afin de contribuer à cette lutte. Une lumière au bout du tunnel. Réduire les effets du changement climatique a été au centre des échanges à Glasgow. Après la participation de Madagascar à la 26ème conférence des parties, les évolutions des thématiques de négociations, notamment en termes d’adaptation, atténuation et les thématiques sur les moyens de mise en œuvre et le partage des différents acteurs concernant les résolutions de la COP 26, ont été abordés hier au Carlton. La ratification de la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique en 1998, le protocole de Kyoto en 2003 ainsi que l’Accord de Paris en 2015. « Les pays industrialisés reconnaissent les pertes et dommages liés au changement climatique », a souligné Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environnement et du développement durable. Un des points qui ont été soulevés durant la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow est la somme de 100 milliards par an qui sera dotée aux pays les plus vulnérables au changement climatique par les pays industrialisés. Par ailleurs, le changement de mode de production des pays pollueurs a été mis en avant dans les plaidoyers des pays du Sud et des pays en voie de développement. Il s’agit de mettre en avant des actions concrètes et palpables. Plaidoyer politique « Le pacte de Glasgow a également évoqué la réduction de l’utilisation de l’énergie fossile (charbon, gaz ou encore le pétrole) par les pays industrialisés. Douze pays ont adhéré à la mise en œuvre de cette action jusqu’en 2030 et ce, afin de réduire les gaz à effet de serre. L’Inde n’a pas adhéré à ce point alors qu’elle est considérée comme étant le pays le plus pollueur avec l’utilisation du charbon. La raison est que l’Inde n’a pas accepté que les pays en voie de développement et les pays émergents soient sur un même pied d’égalité  », indique la ministre de l’Environnement et du développement durable. A s’en tenir à l’explication de la ministre, unir les voies pour plaider en faveur de la réduction des effets du dérèglement climatique. «Ce qu’il faut comprendre c’est que le changement climatique est le résultat de l’industrialisation qui s’est accumulé depuis près de trois siècles. Le continent africain est responsable de la production de 3% des gaz à effet de serre dans le monde. Pour Madagascar, la Grande île n’est responsable que de 0,0001% du gaz à effet de serre mondial », enchaîne la ministre. Pour Madagascar, pour pallier la destruction de l’environnement par l’utilisation de charbon, le président de la République a déclaré l’accélération et la mise en œuvre de la politique de l’énergie renouvelable auprès des ménages puisque 92% de ceux-ci utilisent du charbon comme bois de chauffe.
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