Insertion professionnelle - Des orphelins témoignent de leur réussite


N’ayant nulle part où aller, des orphelins et des enfants dans une situation précaire sont pris en charge puis appuyés pour être insérés socialement et professionnellement. « J’ai intégré ce centre, lorsque que je n’avais seulement que quinze jours, j’y ai passé la moitié de ma vie. Puis j’avais effectué mes études dans la filière de travail social et développement, et ai obtenu mon diplôme de maitrise en 2016, après avoir eu mon baccalauréat en 2010 », témoigne Avotra Rakotoarisoa, un homme de 29 ans, qui a grandi au sein de l’association SOS villages d’enfants. Avotra est actuellement devenu fonctionnaire au sein d’un centre hospitalier de district à Antsiranana. Comme de nombreux jeunes orphelins et n’ayant personne sur qui compter, la plupart des enfants ont intégré ce centre dès leur plus jeune âge. Le plus jeune, mis à part le cas de Avotra, avait neuf mois. Maman Hélène, une des mamans, ayant pris en charge certains enfants dans ce centre, témoigne de la vie menée avec ses enfants en bas âge. « En tant que maman des jeunes orphelins, mon rôle a été d’apprendre et d’orienter, ainsi que d’appyuer ces enfants, comme les autres parents le font. Je prends en charge environ une dizaine d’enfants dans mon foyer », confie-t-elle. Après leur prise en charge et leur cursus, les élèves choisissent eux-mêmes leur filière pour leur métier futur. C’est le cas d’Annie Raharimalala, une jeune femme de 30 ans, qui a passé sa tendre enfance au niveau de l’association SOS villages d’enfants. « Je n’avais que trois ans lorsque j’avais intégré ce centre, j’y ai passé plus de dix neuf ans. Actue­llement, je travaille comme chargée de communication dans une ONG », témoigne-t-elle.  
Plus récente Plus ancienne