Enseignement supérieur - Des changements du système LMD


La révision des textes sur le système Licence Master Doctorat (LMD) touche à sa fin. L’employabilité des jeunes diplômés est mise en valeur. Les textes sur le système Licence Master Doctorat (LMD) ont été restructurés. Aucun diplôme, à part la Licence, le Master et le Doctorat ne sera reconnu, lorsque les propositions de décret seront adoptées. « Il n’y aura ni diplôme de Maîtrise, ni Master 1. Pour l’instant, chacun fait ce qu’il veut avec les textes actuels. Nous allons les transformer en décret pour que tout le monde soit contraint à s’y aligner », explique le professeur Panja Ramanoelina, président de l’Université. C’était, hier, dans le cadre de l’atelier de restitution et de validation technique des propositions des textes sur le LMD à l’hôtel Panorama, à Andrainarivo. Cela implique quelques changements au niveau de certains établissements. Par exemple, l’École nationale d’administration de Madagascar (Enam) doit définir le diplôme requis pour ses concours d’entrée. Jusqu’ici, c’est la Maîtrise qui est validée. Chaque mention doit, en outre, imposer à leurs étudiants deux années d’études après la Licence, pour pouvoir obtenir le Master. Les textes en vigueur indiquent plus de recherche personnelle de la part de l’étudiant, alors que les infrastructures disponibles sont précaires. Recrutement d’enseignants Les propositions de texte vont y remédier. « Les temps d’encadrement seront augmentés. Pour un crédit de 30 heures, par exemple, il n’y aura plus que 12 heures de travail personnel contre 18 heures d’encadrement. À part les enseignants, nous allons solliciter des responsables d’entreprise à intervenir. Le but est que l’étudiant soit tout de suite apte à intégrer le monde professionnel à la fin de ses études », lance le professeur Andrianelison Rakotoma­hevitra, directeur d’appui à la Réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les idées recueillies durant les consultations régionales au niveau des six universités ont, en outre, soulevé la nécessité de l’amélioration de la capacité d’accueil et la couverture géographique. L’instal­lation d’université de proximité se poursuivra. Sept ont été déjà construits ces dernières années, et ce jour se tiendra la pose de la première pierre de l’université de Mandritsara. Le recrutement des enseignants dans les universités sera aussi, proposé car une importante insuffisance de ressources est constatée. Ces propositions de décret ont été décidées de commun accord entre plusieurs intervenants, notamment, des responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les présidents des universités, les représentants du ministère de la Fonction publique, de la reforme de l’administration, du travail et des lois sociales. Chaque intervenant a encore une semaine pour apporter des précisions ou des modifications aux textes proposés, avant la présentation des textes révisés aux institutions.  
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