Tsaralalàna - Des tirs accidentels font deux blessés


Un élément des forces d’intervention de la police (FIP) a fait des tirs accidentels avec son pistolet mitrailleur, hier, à Tsaralalàna, blessant deux personnes. Minutes de panique, hier, entre 10h à 10h 15, à Tsaralalàna, tout près du bureau de fokontany. Les coups de feu accidentels d’un agent des forces d’intervention de la police (FIP) ont occasionné deux blessés à la cuisse et au genou. Les projectiles ont été tirés avec un pistolet mitrailleur MAT 49, la vieille arme du bataillon français entre 1950 et 1980, mais toujours utilisée par la police. D’après les circonstances des faits, cet élément des FIP a escorté une opératrice économique effectuant un retrait d’argent comme d’habitude dans le quartier. Après leur course, son pistolet serait tombé pendant qu’il l’a déchargé dans la cour de cette opératrice. Du coup, ce semi-automatique dont le mécanisme semble être un peu compliqué à cause de sa vétusté, a ouvert lui-même le feu. À l’instant, un employé de la dame et une femme, vendeuse de gâteau, ont été touchés par les balles. De leur côté, les riverains ont été projetés dans un climat de terreur. Certains se sont, immédiatement, mis à l’abri, mais d’autres, étant bouche bée et affolés, ont observé de loin. Enquête en cours Les voisins se sont approchés après être sûrs que l’arme ne présentait plus aucun danger, selon les témoignages concordants. Aussitôt, ils se sont dépêchés pour évacuer les blessés vers l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) où les urgentistes ont indiqué à la police qu’il n’y a rien à craindre quant à leur pronostic vital. Ayant eu vent de ce qui venait de se passer, des hommes de la brigade criminelle (BC) se sont dépêchés sur place pour dresser le constat. Puis, ils ont embarqué jusqu’à leurs locaux, à Anosy, l’agent de police pour être soumis à un interrogatoire. Ce responsable de l’incident y est retenu en garde-à-vue, tandis que son MAT 49 a été confisqué. D’ailleurs, il fera l’objet d’une enquête administrative en vue d’une mesure disciplinaire, afin qu’une telle imprudence ne se reproduise plus, comme l’a expliqué le commissaire Jimmy Rakoto­nirina, commandant des FIP. « Cet élément devrait rédiger avant tout son rapport des faits. Ensuite, une demande d’explication va lui être adressée. En tout cas, il existe déjà un service spécialisé en ces procédures au sein de la police nationale », poursuit-il.
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