MAURICE - Huit Malgaches arrêtés pour contrebande de motos


La police mauricienne a intercepté un conteneur de motos en phase d’expédition sur Madagascar. Huit Malgaches ont été arrêtés. Une inculpation pour contrebande a été établie. Une affaire de contrebande entre Maurice et Madagascar a éclaté au grand jour le lundi de pentecôte. Huit Malgaches dont une jeune femme identifiée comme étant le cerveau ont été arrêtés. Cette dernière a été placée en garde à vue le soir du coup de filet effectué par la police mauricienne. Le lendemain, elle a été inculpée pour contrebande alors que ses sept compatriotes ont été autorisés à regagner leurs foyers respectifs après vérification de leur identité et localisation de leur habitation. L’investigation a été diligentée par la police de Coromandel. Lors de leur descente, les limiers ont mis la main sur un conteneur dans lequel étaient dissimulées des motos en partance pour Madagascar. La jeune Malgache supervisait les opérations d’embarquement des motos et la préparation du conteneur. Une lettre parvenue à la police a déclenché la descente. Mise au parfum de ces faits de contrebande un peu dans la matinée de lundi, la police de Coromandel s’est dépêchée à Chebel où les éléments d’intervention ont découvert le pot-aux-roses. Entreprises franches Une semi-remorque sur laquelle trônait un conteneur de quarante pieds, où des mouvements ne sont pas passés inaperçus leur a mis la puce à l’oreille. À l’arrière, les sept Malgaches qui chargeaient le camion avaient placé des cartons contenant des rouleaux de fil. En fait, ce n’était que la partie émergée de l’iceberg. En inspectant le conteneur, la police a très vite découvert que le ventre fourmillait de deux-roues suspects. Il s’est alors avéré que les boîtes servaient uniquement à cacher ce que contenait réellement le poids lourd. Questionnée sur la destination de la cargaison, la principale suspecte a fait savoir que celle-ci allait être envoyée à Madagascar. Pour leur part, les sept autres Malgaches qui se chargeaient de déplacer les motos ont trouvé une échappatoire en faisant savoir qu’ils ont juste été payés pour faire le travail. Les suspects sont âgés de 24 à 36 ans. Parmi eux, certains travaillent en qualité d’ouvriers d’usine textile.
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