Ampitatafika, RN7 – Trois corps ligotés et jetés dans une rivière


Trois hommes inanimés et fortement ligotés ont été retrouvés submergés dans la rivière d’Ampitatafika, district d’Antanifotsy hier au lever du jour. Palpitant. Trois hommes âgés d’environ 30, 35 et 45 ans ont été retrouvés morts dans la rivière d’Ampitatafika, au bord de la RN 7, dans le district d’Antanifotsy, hier matin; la gorge, les mains et les pieds sauvagement ligotés. Leur identité, reste pour le moment, inconnue. Selon une source au sein de la gendarmerie d’Ambohimandroso, ces trois hommes portaient tous des signes de violence. Ces faits portent immédiatement à croire qu’ils avaient été victimes d’un crime barbare, selon surtout les spéculations des enquêteurs. Un passant a été le premier à les avoir remarqués flottant dans la rivière, près d’un pont. L’alerte a rapidement soufflé un vent de pani­que chez les villageois. Sitôt informés de la présence de ces cadavres près de leur passage habituel, certains agriculteurs n’ont pas osé vaquer à leurs activités quotidiennes. Une fois mis au fait, le chef fokontany, le maire et la gendarmerie accompagnée d’un médecin se sont rendus sur les lieux. Ils ont aidé le fokonolona à remonter les corps sur la berge pour permettre leur constatation. « Les défunts étaient encore bien habillés au moment où ils ont été repêchés. Chacun d’eux portaient des sandales. Nous n’avons pourtant rien trouvé dans leur poche telle que pièce d’identité », décrit notre interlocuteur gendarme à la brigade d’Ambohimandroso. À la morgue Suite aux premières constatations effectuées sur place, les dépouilles ont été transférées à la morgue de l’hôpital d’Antanifotsy. Aucune information à propos d’une éventuelle autopsie n’a pour l’instant été communiquée. « Ce qui est déjà sûr après collecte de renseignements territoriaux, c’est que tous les trois ne viennent ni d’Ampitatafika ni d’Antanifotsy. On peut alors croire qu’ils ont été transportés depuis Antsirabe ou quelque part pour être déposés ici », suppose l’édile. « De plus, ce décès remonte certainement à la nuit soit quelques heures seulement avant la découverte des corps », indique le médecin aux gendarmes. L’enquête sur base d’une thèse de crime a été confiée aux hommes de la gendarmerie d’Ambohiman­droso. Du coup, aucun renseignement pouvant les aider à s’orienter sur la bonne piste ne sera écarté.  
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