Les représentants du syndicat d’Air Madagascar ont trouvé des alliés inattendus. Le Sénat mouille la chemise pour essayer de relancer le dialogue. Tentative de médiation. Les membres du bureau permanent du sénat, conduit par leur président Honoré Rakotomanana tentent de trouver une solution pour sauver la compagnie «Air Madagascar». Une recontre à huis clos entre les membres du bureau permanent du sénat et les representants du syndicat de cette compagnie a été organisée hier matin, au palais de verre à Anosikely. Une médiation qui a pour but de rapprocher les deux camps, en l’occurence, les membres du syndicat de cette compagnie et le président de la République Hery Rajaonarimampianina, a été soulevée pendant cette recontre. Une promesse a émané après cette table ronde, pour désamorcer une nouvelle menace de grève générale à «Air Madagascar». « La discussion a été très intéressante, et c'est notre devoir de trouver une solution pour régler ce problème. On va faire un rapport au président de la République et au Premier ministre de leurs revendications », s'enthousiasme le président du sénat, après cette rencontre. Pessimiste Certes, le président du syndicat de «Air Madagascar», Rado Rabarilala a déclaré avoir été surpris de constater l'emballement des membres du sénat à s'impliquer pour débloquer, mais se montre sceptique. « Ce fut une rencontre intéressante, mais on attend encore la suite », a t-il indiqué hier, après cette brève rencontre, et de continuer que ça fait déjà douze mois que lui et ses quatre compagnons de route n'ont pas reçu leurs salaires. « S'il n'y a pas de résultat palpable, on se réunira de nouveau pour prendre une décision. Ensuite on va appeler les autres syndicats pour nous soutenir s'il n'y a pas une entente favorable entre les deux camps », souligne encore Rado Rabarilala. D'un autre coté, maître Willy Razafinjatovo a réitéré qu'il faut simplement appliquer le verdict du tribunal qui exige que ces quatre pilotes reprennent leur travail. « C'est tout ce qu'on demande. Pourquoi est-ce si difficile d'appliquer la loi », s'insurge-t-il après cette rencontre à Anosikely hier. Juliano Randrianja
Les représentants du syndicat d’Air Madagascar ont trouvé des alliés inattendus. Le Sénat mouille la chemise pour essayer de relancer le dialogue. Tentative de médiation. Les membres du bureau permanent du sénat, conduit par leur président Honoré Rakotomanana tentent de trouver une solution pour sauver la compagnie «Air Madagascar». Une recontre à huis clos entre les membres du bureau permanent du sénat et les representants du syndicat de cette compagnie a été organisée hier matin, au palais de verre à Anosikely. Une médiation qui a pour but de rapprocher les deux camps, en l’occurence, les membres du syndicat de cette compagnie et le président de la République Hery Rajaonarimampianina, a été soulevée pendant cette recontre. Une promesse a émané après cette table ronde, pour désamorcer une nouvelle menace de grève générale à «Air Madagascar». « La discussion a été très intéressante, et c'est notre devoir de trouver une solution pour régler ce problème. On va faire un rapport au président de la République et au Premier ministre de leurs revendications », s'enthousiasme le président du sénat, après cette rencontre. Pessimiste Certes, le président du syndicat de «Air Madagascar», Rado Rabarilala a déclaré avoir été surpris de constater l'emballement des membres du sénat à s'impliquer pour débloquer, mais se montre sceptique. « Ce fut une rencontre intéressante, mais on attend encore la suite », a t-il indiqué hier, après cette brève rencontre, et de continuer que ça fait déjà douze mois que lui et ses quatre compagnons de route n'ont pas reçu leurs salaires. « S'il n'y a pas de résultat palpable, on se réunira de nouveau pour prendre une décision. Ensuite on va appeler les autres syndicats pour nous soutenir s'il n'y a pas une entente favorable entre les deux camps », souligne encore Rado Rabarilala. D'un autre coté, maître Willy Razafinjatovo a réitéré qu'il faut simplement appliquer le verdict du tribunal qui exige que ces quatre pilotes reprennent leur travail. « C'est tout ce qu'on demande. Pourquoi est-ce si difficile d'appliquer la loi », s'insurge-t-il après cette rencontre à Anosikely hier. Juliano Randrianja