La maladie de la lèpre sévit, toujours, à Madagascar. Les cas seraient nombreux. « Sont détectés, chaque année, entre mille cinq cents et deux mille malades, mais faute d’accessibilité aux soins, il y en a, sans doute, beaucoup plus », indique le Dr Bertrand Cauchoix, représentant de la Fondation Raoul Follereau à Madagascar, qui appuie le ministère de la Santé publique dans la lutte contre cette maladie handicapante, dans le cadre de la journée mondiale des lépreux, le 31 janvier. Près de 25% des malades seraient dépistés trop tard. Ils ont développés des infirmités, ils ont des paralysies au niveau des membres, ils ont des plaies. Ces malades se répartissent dans les quatre coins de l’île. Des foyers sont identifiés à Fianarantsoa, à Ambanja, à Mananjary, à Farafangana, à Ambato Boeny, entre autres. A Antananarivo, près de quinze cas par an seraient pris en charge au centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatànana (CHUJRB). La maladie se propage jusque dans les zones les plus reculées où les malades doivent parcourir plusieurs kilomètres à pied, pour bénéficier de soins dans les centres de santé. Voie respiratoire Cette inaccessibilité des soins accentue la propagation de la maladie. « Malheureusement, toutes les franges de population qui n’ont pas accès aux soins se contaminent entre elles. Certains malades doivent parcourir 40 kilomètres pour prendre des médicaments », rajoute le D r Bertrand Cauchoix. Les traitements de la lèpre sont, pourtant, intégrés dans les centres de santé de base. Les médicaments sont gratuits. Par ailleurs, vingt centres confessionnels hébergent des malades qui présentent des complications de la maladie. La Fondation Raoul Follereau appuie la prise en charge complète de ces patients et de leurs proches dans ces centres. La lèpre est une maladie qui n’est pas héréditaire. C’est une contamination par voie respiratoire. Il faut avoir un contact étroit et prolongé avec un malade non traité pour que la lèpre se transmette. Voilà pourquoi c’est une maladie familiale, car les membres de la famille se contaminent entre eux, à l’intérieur de la maison.
La maladie de la lèpre sévit, toujours, à Madagascar. Les cas seraient nombreux. « Sont détectés, chaque année, entre mille cinq cents et deux mille malades, mais faute d’accessibilité aux soins, il y en a, sans doute, beaucoup plus », indique le Dr Bertrand Cauchoix, représentant de la Fondation Raoul Follereau à Madagascar, qui appuie le ministère de la Santé publique dans la lutte contre cette maladie handicapante, dans le cadre de la journée mondiale des lépreux, le 31 janvier. Près de 25% des malades seraient dépistés trop tard. Ils ont développés des infirmités, ils ont des paralysies au niveau des membres, ils ont des plaies. Ces malades se répartissent dans les quatre coins de l’île. Des foyers sont identifiés à Fianarantsoa, à Ambanja, à Mananjary, à Farafangana, à Ambato Boeny, entre autres. A Antananarivo, près de quinze cas par an seraient pris en charge au centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatànana (CHUJRB). La maladie se propage jusque dans les zones les plus reculées où les malades doivent parcourir plusieurs kilomètres à pied, pour bénéficier de soins dans les centres de santé. Voie respiratoire Cette inaccessibilité des soins accentue la propagation de la maladie. « Malheureusement, toutes les franges de population qui n’ont pas accès aux soins se contaminent entre elles. Certains malades doivent parcourir 40 kilomètres pour prendre des médicaments », rajoute le D r Bertrand Cauchoix. Les traitements de la lèpre sont, pourtant, intégrés dans les centres de santé de base. Les médicaments sont gratuits. Par ailleurs, vingt centres confessionnels hébergent des malades qui présentent des complications de la maladie. La Fondation Raoul Follereau appuie la prise en charge complète de ces patients et de leurs proches dans ces centres. La lèpre est une maladie qui n’est pas héréditaire. C’est une contamination par voie respiratoire. Il faut avoir un contact étroit et prolongé avec un malade non traité pour que la lèpre se transmette. Voilà pourquoi c’est une maladie familiale, car les membres de la famille se contaminent entre eux, à l’intérieur de la maison.