Intempéries - Vingt personnes portées disparues au Nord-Ouest


Des pluies diluviennes s’abattent au Nord-Ouest, depuis quelques jours. Les dégâts humains sont importants. Des pluies tragiques au Nord-Ouest. Les personnes élues dans le district de Mitsinjo alertent les secours. Le député de ce district, entre autres, a informé le Bureau national de la Gestion des risques et catastrophes (BNGRC), sur la disparition de vingt personnes et le décès de deux autres. Les pluies diluviennes qui se sont abattues au Nord-Ouest depuis le début de la semaine, à cause de la présence d’une zone perturbée dans le Canal de Mozambique, ont eu raison d’elles. « Ces victimes ont été emportées par l’eau, au cours d’une traversée de rivière, selon les rapports qui nous sont parvenues », souligne une source auprès du BNGRC. Les dégâts humains semblent importants au Nord-Ouest. Deux autres personnes ont trouvé la mort, ensevelies sous les décombres de leur maison qui s’est effondrée, hier matin. En tout donc, quatre personnes sont décédées en quelques jours de pluie dans la région de Boeny et de Betsiboka. Vingt-deux autres sont, portées disparues dans ces deux régions. Bilan Le nombre de sinistrés est aussi accablant. Dix mille sont recensés dans les six régions les plus affectées par cette catastrophe naturelle, à savoir, Boeny, Melaky, Alaotra Mangoro, Analamanga, Sofia et Betsiboka. Le niveau de l’eau est monté progressivement à Amparafavola, région d’Alaotra Mangoro, depuis mardi. On recense deux cent sinistrés dans ce district, actuellement. Dans la région de Boeny, huit mille huit cents personnes se refugient dans des sites d’hébergement ou chez leurs familles. Leurs habitations sont envahies par l’eau. La région Melaky fait, également, les frais de ce mauvais temps. À Besalampy où cette zone perturbée a touché terre, hier après-midi, huit cents personnes ont dû quitter leur maison temporairement, pour éviter les risques d’accidents. Le niveau de l’eau est, également, monté à Mampikony, qui enregistre quatre cent sinistrés. Pour Antananarivo, trois cent soixante dix personnes ont été déplacées. Dans la région d’Analamanga, la population est surtout exposée au risques de glissement de terrain et d’éboulement, et c’est d’ailleurs, le motif du déplacement de la plupart des sinistrés. Les inondations touchent plusieurs villes et villages. À part les zones citées ci-dessus, le BNGRC rapporte, également, que la commune de Bekapaiky à Tsaratanàna, la commune de Mahajamba, se trouvent sous l’eau. Pareil pour Marovoay, un district considéré comme étant le grenier à riz de Madagascar et Ambato Boeny. Les habitants de ces zones inondées sont également exposés à des risques d’insécurité alimentaire. Des villages sont enclavés, des routes sont inaccessibles, l’acheminement des denrées alimentaires, et même des aides s’avèrent, de ce fait, difficiles.
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